Le bambou a de très fortes capacités d’absorption du CO2
Depuis le protocole de Kyoto de 1997, la recherche sur l’identification d’écosystèmes permettant d’obtenir une rentabilité économique tout en étant capable d’éliminer de manière substantielle le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2) s’accélère. Le bambou est la plante qui valide le mieux ces critères, du fait de ses plus de 10 marchés différents, et de sa forte capacité de stockage durable du CO2.
En effet, d’après Nath, A. J. et al (2015), le taux moyen de stockage et de séquestration du carbone dans la partie aérienne d’une forêt de bambous Phyllostachys edulis exploitée au Japon est de 138 Mg1.ha-1, alors qu’une étude réalisée sur 8 types de forêts exploitées au royaume unis estime le stockage de carbone moyen dans la partie aérienne allant de 40 à 80 Mg C ha-1, soit plus de 2 fois moins que la bambou P. edulis en moyenne. (Dewar, R. C. & Cannell, M. G., 1992)
De plus, selon les mêmes études, un peuplement de bambou exploité absorberait de 6 à 13 Mg.ha-1.an-1 alors qu’une forêt traditionnelle exploitée stockerait 2 à 5 Mg.ha-1.an-1.
Également, plusieurs études rapportent les avantages du bambou dans un contexte d’augmentation du CO2 atmosphérique, car les espèces à croissance rapide réagissent beaucoup plus facilement à une teneur élevée en CO2 que les espèces à croissance lente. (Grombone-Guaratini, M. T., 2013)
Liste des références bibliographiques:
Nath, A. J., Lal, R., & Das, A. K. (2015). Managing woody bamboos for carbon farming and carbon trading. Global Ecology and Conservation, 3, 654-663.[En ligne] Consulté le 23/10/2019.
Dewar, R. C., & Cannell, M. G. (1992). Carbon sequestration in the trees, products and soils of forest plantations: an analysis using UK examples. Tree physiology, 11(1), 49-71. [En ligne]
Grombone-Guaratini, M. T., Gaspar, M., Oliveira, V. F., Torres, M. A. M. G., do Nascimento, A., & Aidar, M. P. M. (2013). Atmospheric CO2 enrichment markedly increases photosynthesis and growth in a woody tropical bamboo from the Brazilian Atlantic Forest. New Zealand journal of botany, 51(4), 275-285. [En ligne]. Consulté le 23/10/2019